E-sport & jeux vidéos
Droit de la réalité virtuelle & metavers
Aboutissement de plus de trente ans de recherche et développement de différentes technologies, la réalité virtuelle (virtual reality ou VR) et réalité augmentée (augmented relatity ou AR) désignent l’ensemble des mécanismes permettant l’incrustation d’informations numériques – textes, images, sons, vidéos, etc. sur la réalité observée à travers un objet connecté – lentilles, lunettes, casques, smartphones, tablettes, etc.
Son utilisateur voit son expérience du monde réel ainsi enrichie sur tous les plans sensoriels et connait aujourd’hui des exploitations dans des secteurs divers aussi bien en BtoB qu’en BtoC : automobile et mobilité, santé, formation, urbanisme, médias, publicité, jeux vidéo et esport, art et culture, etc.
Destinée à des applications ludiques ou professionnelles, la réalité virtuelle, largement facilitée par l’expansion des objets connectés, soulève toutefois des problématiques juridiques inédites.
Droit de la réalité virtuelle – Nos offres et prestations
La richesse et complexité des activités liées à la réalité virtuelle soulève des questions juridiques variées pour leurs utilisateurs et exploitants.
PCS Avocat mobilise son expertise en matière de droit des nouvelles technologies, contrats numériques, projets informatiques d’application mobile et contenus en ligne, de protection des données personnelles et de propriété intellectuelle pour un accompagnement de vos activités de Réalité Virtuelle.
Notre cabinet a acquis une reconnaissance particulière auprès des acteurs du numérique – développeurs et codeurs, créateurs, artistes et communicants, gamers et esportifs – notamment dans le domaine des nouvelles technologies, propriété intellectuelle en matière de structuration et distribution de contenus de réalité virtuelle et d’espaces VR.
PCS Avocat accompagne depuis de nombreuses années plusieurs studios innovants spécialisés dans la réalisation et exploitations d’applications et logiciels en réalité virtuelle. Nous avons notamment travaillé sur les thèmes suivants :
- Partenariat entre studios et distributeurs nationaux et étrangers pour la licence de droits d’exploitations
- Conseil et encadrement contractuel d’interface Saas pour l’offre de contenus audiovisuels en réalité virtuelle (CGV, CGU, smart contrat de souscription, politique de confidentialité).
- Démarches et relations avec des institutions et autorités administratives et judiciaires.
- Conformité RGPD notamment analyses d’impact pour la distribution de catalogue de jeux vidéo en réalité virtuelle.
- Formations professionnelles par des outils de réalité virtuelle
- Propriété intellectuelle, marques, logos et publicité
Retrouvez les actualités du cabinet en la matière ainsi que nos derniers exemples de dossiers traités.
Réalité virtuelle, objets connectés : Exploitation & publicité
Destinée à des applications ludiques ou professionnelles, l’utilisation de la réalité virtuelle, largement facilité par l’expansion des objets connectés, est amenée à bouleverser le rapport des utilisateurs au monde réel, soulevant des problématiques juridiques inédites aussi bien pour les particuliers que les sociétés.
Les développeurs d’applications mobiles en lien avec la réalité virtuelle peuvent repousser le confort et l’ergonomie des expériences clients à travers des applications, une dématérialisation des enseignes à l’image des fonds de commerce sur internet.
Par ailleurs, l’exploitation de la réalité virtuelle peut modifier profondément la relation entre le consommateur et le commerçant en matière de publicité : personnalisation voire remplacement des publicités selon les goûts de l’utilisateur, la réalité virtuelle constitue un outil indispensable, libérant de nombreux vendeurs de législations particulièrement lourdes en matière d’affichage, soldes et autres formes de promotions.
Réalité virtuelle : droit et réglementation
La réalité virtuelle ou augmentée résulte de la riche combinaison de technologies et techniques immersives. En tant qu’application ou logiciel, leur réalisation implique la mise en commun de nombreux éléments protégés par la propriété intellectuelle : les codes sources, logiciels et applications et fonctions Saas associées, les interfaces graphiques ou de localisation, les éléments de cartographie et capteurs techniques, les collectes et traitements des bases de données, le matériel et objets connectés associés, etc.
Le rapport de la mission « Réalité virtuelle et augmentée » rendu le 23 septembre 2020 confirme la diffusion progressive et démocratisation des outils de réalité virtuelle. Il demeure de nombreuses incertitudes juridiques associées aux pratiques et qualification des œuvres et outils VR imposant une attention particulière au regard des enjeux juridiques associés.
A défaut d’une réglementation spécifique à la réalité virtuelle et en l’absence de consensus européen en la matière, une multitude de règles sont susceptibles de s’appliquer dans des domaines variés. Il revient aux entreprises de s’assurer de la conformité et protection juridique de leurs activités.
Applications VR : Protéger vos créations, vidéos et applications
En tant que nouveau média, il importe que les projets audiovisuels portés en réalité virtuelle ou augmentée se dotent d’outils juridique adaptés à leurs spécificités : contrats de commande et de cession de droits intégrant la distinction des éléments de réalité virtuelle de ceux audiovisuels purs, l’encadrement des développements et recettes de créations, etc.
La multiplicité des acteurs et la segmentation, matérielle comme temporelle, du processus créatif en matière de réalité virtuelle alterne la conception traditionnelle de protection d’œuvre audiovisuelle.
A l’image du jeu vidéo, les contenus de réalité virtuelle sont des œuvres complexes, faisant coexister des éléments de nature différente bénéficiant chacun d’un régime juridique propre (jurisprudence Cryo – 25 juin 2009 de la Cour de cassation) : oeuvres littéraires, musicales, graphiques et / ou audiovisuelles liées ensemble par des logiciels et des bases de données.
La présence simultanée de plusieurs œuvres à la nature juridique différente entraîne a minima la protection concurrente, distributive, de plusieurs droits.
Le conseil d’un avocat spécialisé permet d’étudier et les besoins et caractéristiques de vos projets et y apporter des solutions adaptées en termes de qualification et de droit applicable.
Réalité virtuelle & Espace VR – Franchise et Licence de droits
De nombreux studios et éditeurs de logiciels en réalité virtuelle proposent leurs contenus sous la forme de contrats de franchise et de distribution.
Déployées via des partenaires spécialisés dans des salles indoor VR, arcades, parc de loisirs ou espaces VR adaptées pour la communication des entreprises, les solutions de réalité virtuelle se développent massivement à titre récréatif ou professionnel, notamment à travers des interfaces Saas facilitant la relation avec les franchisés, la mise à jour des contenus et l’évolution des offres.
La rédaction des contrats spécifiques impose une attention particulière sur les conditions de licence et de franchise des distributeurs notamment l’identification des éléments matériels et logiciels, les mises à jour et maintenance, les éléments financiers, rémunérations et royalties des ayants droits.
Plusieurs offres de financement d’œuvres en réalité virtuelle sont aujourd’hui envisageable au niveau national notamment à travers le CNC à travers le Fonds d’aide aux Expériences Numériques, des aides locales ou même des fonds privés (Virtual Reality Venture Capital, Fondation Beaumarchais Orange XR, etc.).
Le conseil d’un professionnel du droit, formé et habitué de ces problématiques spécifiques est un atout majeur pour la mise en place des activités liées à la réalité virtuelle.
Jeux vidéo, Esport & réalité virtuelle
Liée au secteur croissant du jeu vidéo et de l’esport, la Réalité Virtuelle (VR) constitue une nouvelle étape dans le secteur vidéo ludique et esportif repoussant la limite même de compétition de jeu vidéo pour la rapprocher un peu plus de sport physique et de l’ « electronic sport ».
L’usage de la réalité virtuelle utilisé par les participants ou les spectateurs des compétitions de jeu vidéo ouvre des perspectives très riches pour l’avenir de la scène esportive.
Outre l’essor de nouveaux types de jeu et de gameplay, elle peut ainsi donner naissance à une nouvelle catégorie de joueurs professionnels, plus athlétiques, tandis que les événements peuvent devenir beaucoup plus spectaculaires par l’implication et interaction des spectateurs.
Si la réalité virtuelle continue cependant de souffrir aujourd’hui du manque de jeux vidéo tandis que les ressources nécessaires pour la réalité virtuelle prohibent encore aujourd’hui une plus grande démocratisation. Plusieurs évènements esportifs ont été pourtant expérimenté ces dernières années afin de créer une première scène esportive VR en réalité virtuelle.
Réalité virtuelle & RGPD : conformité & protection des données personnelles
Collecte et traitement de données
La réalité virtuelle constitue une nouvelle avancée dans le domaine des arts audiovisuels et vidéo ludiques avec une profusion de vidéos 360°, jeux vidéo et applications spécifiquement conçus associant des informations publiques et privées.
Les expériences immersives au sein d’univers virtuels impliquent la compilation massive d’informations pouvant constituer des données personnelles pour leurs utilisateurs. La réalité virtuelle implique notamment la collecte de données biométriques ou données de santé nécessaires pour garantir l’expérience VR.
« Cinq minutes de réalité virtuelle suffisent pour identifier une personne »
Contrairement aux traitements classiques, les données collectées sont difficilement anonymisables soulevant des problèmes majeurs pour leurs développeurs et exploitants.
Risques et responsabilité des exploitants
De véritables risques associées à la collecte de données de geste et de mouvement par les systèmes de réalité virtuelle ont pu être identifié : de fait, elles permettent indirectement d’identifier ou documenter un nombre considérable d’informations personnelles : identité, profession, conditions médicales, comportements, humeurs, peurs et désirs, etc.
Cette signature cognitive individuelle ou empreinte cinématique est scrupuleusement encadrée par les règlementations applicables en matière de protection des données pouvant aboutir à des sanctions financières considérables pour les exploitants de systèmes de réalité virtuelle.
Les entreprises de réalité virtuelle doivent disposer d’un délégué à la protection des données (DPO), s’imposer des analyses d’impact (PIA), encadrer les règles d’accès, de traitement et de stockage des données pour être en conformité avec le RGPD.
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